Les moutons et les chèvres sont de plus en plus utilisés pour garder les espaces vertes. Économies, biodiversité et réduction des émissions : l’éco-pâturage est un retour au passé qui fait le bonheur de la planète.
La présence d’animaux en pâturage présente des avantages tangibles non seulement pour la gestion des espaces verts et les économies de budget, mais aussi, et surtout pour l’environnement. Particulier, entreprise et ville peuvent recourir à la technique pour entretenir d’une manière durable les espaces verts, quelle que soit la superficie.
L’impact sur l’environnement
L’entretien d’un espace vert, qu’il soit grand ou petit, a un impact sur l’environnement. En effet, les machines spécialisées à batterie électrique ou la tondeuse à gazon classique produisent des émissions. Pensons un instant à un agent avec sa tondeuse à gazon. L’outil est généralement alimenté par du carburant et chaque heure de travail nécessite plusieurs litres d’essence. Sans parler des nuisances sonores produites.
Aussi banal que cela puisse paraître, un mouton, lui, n’a besoin d’aucun carburant. Au contraire, c’est l’herbe qu’il mâche et avale qui lui donne la charge, l’énergie pure pour le travail de ses pattes et de sa bouche qui travaillent sans cesse. Le tout sans faire de bruit (ou presque). Ainsi, une entreprise telle que tontetco.fr contribue à préserver l’environnement à travers le service de location de mouton.
La biodiversité
La prairie sur laquelle marchent les animaux est non seulement maintenue basse, mais elle est aussi stimulée par les excréments produits. Ce processus naturel est un réactivateur phénoménal pour la biodiversité des prairies. Les substances organiques excrétées par les moutons enrichissent le sol et activent les micro- et macro-organismes. Ceux-ci libèrent ensuite les nutriments qui permettent à l’herbe, aux plantes, aux arbustes et aux arbres de se développer de manière saine et vigoureuse.
Gestion de l’eau et changement climatique
Le changement climatique a augmenté le nombre de phénomènes météorologiques extrêmes. Un sol riche en matière organique et en micro-organismes est la meilleure assurance contre les inondations et la sécheresse. En cas de fortes précipitations, un sol entretenu par des moutons a plus de chances de retenir l’eau et de la laisser s’écouler avec moins d’intensité dans la nappe phréatique. Inversement, en période de sécheresse, une prairie riche en arbustes, plantes et arbres nourris par le sol rendu fertile par les troupeaux est capable de faire face au manque d’eau.
L’herbe est un déchet : voici comment économiser de l’argent
L’herbe coupée par des machines est en fait un déchet à éliminer. Bien qu’elle puisse être recyclée dans une usine de compostage et remise en circulation, son transport et son traitement (avec les émissions dans l’atmosphère que cela implique) entraînent des coûts. En outre, les mêmes machines utilisées pour le nettoyage, telles que les tondeuses à gazon, nécessitent un entretien permanent et doivent être recyclées une fois qu’elles sont arrivées en fin de vie.