L’emphysème chez le cheval est une maladie respiratoire semblable à l’asthme chez les humains. C’est un phénomène qui s’accompagne de toux fréquentes qui empêche l’animal à expirer l’air naturellement.
Comment se présente l’emphysème ?
La toux chronique et emphysème chez le cheval sont plus connus sous le nom de « pousse ». C’est une maladie qui se définit par une inflammation permanente de l’organe broncho-pulmonaire du cheval. Cela contraint les parois inhérentes et provoque leur épaississement. Par conséquent, il y a une production massive de mucus épais à l’intérieur des voies respiratoires. Cette stimulation excessive de mucus inhibe le passage de l’air vers les poumons, ce qui rend la respiration anormale.
Chez la population équine, cette maladie peut se présenter chez les chevaux âgés de plus de 7 ou 8 ans. Quelques signes flagrants peuvent alerter :
- La difficulté à expirer l’air ;
- Des toux plus ou moins prononcés ;
- Une augmentation de la fréquence respiratoire ;
- Une dilatation des naseaux et des sécrétions qui en sortent ;
- Une incapacité à faire des efforts ;
- Une perte de poids progressive.
Il faudra noter que cette maladie ne peut pas être guérie totalement. Néanmoins, des solutions existent pour traiter et améliorer le confort du cheval.
Quelles sont les causes de l’emphysème ?
D’une manière générale, l’emphysème est dû à une hypersensibilité du cheval aux allergènes. Donc, le plus souvent, c’est à cause d’un facteur environnemental. Cela concerne une intolérance aux :
- moisissures,
- champignons,
- poussières,
- pollens…
Ces agents qui sont assez présents dans l’écurie par le biais des foins. En inhalant ces agents, le cheval va développer une réaction allergique.
D’autre part, cette hypersensibilité peut être aussi d’ordre génétique. Les chevaux ayant des parents affectés ont 44 % de chances d’attraper la maladie. Cela dit, même des chevaux ayant des gènes intacts 10 % de risques d’en développer.
Comment traiter l’emphysème convenablement ?
Comme mentionné précédemment, il n’y a pas de traitement curatif contre l’emphysème. Cela dit, une meilleure adaptation de l’environnement de l’animal est à privilégier. Cela permet de réduire ou même de faire disparaître les signes cliniques de la maladie. De surcroît, il faudra miser sur une meilleure alimentation pour apporter les nutriments essentiels au système métabolique de l’équidé. De nos jours, des compléments alimentaires à base de produits naturels issus de la phytothérapie équine existent. Ces soins sont conçus pour apporter des réponses aux maladies respiratoires et diminuer la sensibilité aux allergènes.
En amont, l’administration de médicaments peut aussi être d’une aide précieuse. C’est le cas par exemple des :
- anti-inflammatoires ou des corticoïdes ;
- bronchodilatateurs administrés sous forme de sirop ;
- mucolytiques pour arrêter la sécrétion excessive de mucus…
Faire appel à un vétérinaire est de mise en cas d’option de traitement conventionnel. Le recours à la phytothérapie équine peut en outre d’une aide complémentaire pour soutenir quotidiennement la santé du cheval.